Les diarrhées et/ou vomissements peuvent être les symptômes de diverses pathologies, au premier plan desquelles les gastro-entérites virales. Ces conseils ne se substituent pas à une prise en charge médicale.
Hygiène et prévention de la contamination :
– Désinfecter les toilettes et zones contaminées par des selles ou vomissements avec de l’Eau
de Javel.
– Se laver souvent les mains avec du savon ou les désinfecter avec une solution hydroalcoolique.
– Ne pas échanger verres, couverts et linges de toilette.
Conseils alimentaires :
– Fractionner les repas : Prendre de plus petites quantités, plus souvent.
– Boire abondamment (environ 2 litres pour un adulte) : Eau, bouillons salés, tisanes sucrées, produits de réhydratation spécifiques pour les nourrissons et les jeunes enfants.
– Légumes : Riz, pâtes, carottes cuites
– Protéines animales : Viandes grillées, poisson cuit à la vapeur ou à l’eau.
– Laitages : Fromages à pâte cuite, yaourts de préférence à base de bactéries lactées.
– Desserts : Banane, compote pomme-coing
D’après les dernières recommandations de l’afssaps.
La fièvre est définie par une élévation de la température centrale au-dessus de 38°C, en l’absence d’activité physique intense, chez un enfant normalement couvert, dans une température ambiante tempérée ; ce n’est qu’à partir de 38,5°C qu’il est éventuellement utile d’entreprendre un traitement.
La méthode de référence pour mesurer la température corporelle est le thermomètre électronique par voie rectale. le thermomètre électronique par voie buccale ou axillaire nécessite des temps de prise plus longs et a l’inconvénient d’une sous-estimation fréquente. Le thermomètre à infrarouge, généralement utilisé par voie auriculaire, présente l’avantage d’un temps de prise très rapide.
Bien que la fièvre soit un mécanisme de défense normal de l’organisme aux infections, il n’existe à ce jour aucune preuve suffisante pour affirmer que la fièvre doit être respectée.
Plus que la lutte contre la fièvre, c’est l’amélioration du confort de l’enfant (diminution de l’activité, de la vigilance, de l’appétit, des rapports sociaux, présence de céphalées, changement de l’humeur…) qui est désormais l’objectif principal du traitement.
En pratique, le traitement de la fièvre repose sur :
1. Traitement médicamenteux : Paracétamol ou Ibuprofène, l’alternance des 2 molécules ne se justifiant que si la fièvre est rebelle ou mal supportée
2. Mesures hygiéno-diététiques : Ne pas trop couvrir l’enfant, aérer la pièce et proposer à boire fréquemment, en préférant une boisson bien acceptée par l’enfant.
Enfin, traiter la fièvre ne doit pas dispenser de consulter un médecin, surtout chez le nourrisson ou en cas de symptômes associés.
Le nez fait partie de ce qu’on appelle les voies aériennes supérieures : c’est la « porte d’entrée » des poumons où vont pouvoir se faire les échanges d’oxygène et de gaz carbonique, échanges indispensables à la vie.
Le tout petit, en dessous de trois mois, respire uniquement par le nez, et donc toute obstruction nasale prolongée peut entraîner une détresse respiratoire majeure. Après trois mois et jusqu’à l’âge de deux ans, le risque demeure présent même s’il est moindre.
Il est donc indispensable de bien maintenir ce passage ouvert afin que bébé puisse respirer correctement.
Principes :
Le mouchage doit être régulier et la technique utilisée doit être rigoureuse :
– Lavage correct des mains.
– Utilisation de mouchoirs en papier jetables.
– Lavage du nez par instillation de sérum salé à 0,9% et à température ambiante (dosettes à usage unique ou pulvérisation d’eau de mer).
– La tête du nourrisson est maintenue sur le côté pour éviter tout risque d’inhalation. La pression d’instillation doit être suffisante pour effectuer un véritable drainage
– Mouchage narine par narine à l’aide du « mouche bébé par aspiration
Indications :
– Cette technique est conseillée pour les bébés et les enfants trop petits pour se moucher efficacement.
– En minimisant tout obstacle au passage de l’air, le lavage du nez permet une respiration plus harmonieuse, un « sucement du pouce » apaisant. De surcroît, bébé s’alimentera mieux.
Remarque :
A partir de l’âge de 5-6 ans on pourra procéder à l’apprentissage du mouchage narine par narine (inspiration par la bouche suivie d’une expiration rapide par le nez – une narine à la fois – )
Qu’est ce que le “mouche bébé par aspiration” ?
– Ce n’est rien d’autre en fait qu’un mouche bébé d’un type particulier (efficacité bien plus grande) : l’aspiration est déclenchée par la mère, le père de l’enfant, ou éventuellement une tierce personne. Les sécrétions vont se collecter dans le réservoir. Un bouchon filtre (constitué par un coton et changé à chaque opération) empêche les sécrétions de remonter jusqu’à l’embout buccal.
– Lorsqu’on instille du sérum salé il y a forcément une grande quantité de liquide mélangée aux sécrétions qui risquent de descendre dans les bronches et par conséquent venir obstruer ces bronches parfois très profondément. Il est donc nécessaire d’évacuer complètement ce mélange très liquide.
– Il est conseillé de vider plusieurs fois le réservoir pendant l’opération pour éviter toute remontée désagréable dans la bouche.
– A la fin de chaque utilisation, nettoyez le mouche bébé avec un savon doux et pensez à le stériliser chaque jour (soit 10mn dans l’eau bouillante).
Protocole d’utilisation du “mouche bébé par aspiration”:
– Positionnez correctement et en douceur la tête de l’enfant sur le coté. Il est fréquent que l’enfant ne se laisse pas faire, surtout à partir de la deuxième fois : cela ne lui fait pas mal, mais il faut avouer qu’il y a des choses plus agréables…
Pour éviter alors toute manœuvre forçante sur le cou, il est recommandé de l’installer correctement sur un coté, un bras passant entre ses jambes et la main venant maintenir fermement (mais en douceur) la position. En profiter également pour empêcher les petites mains de venir agripper l’appareil (il suffit de contrôler les mouvements par l’avant bras passé par-dessus ceux du bébé). L’autre main sert à maintenir la tête tout en instillant le sérum salé dans la narine du haut.
– Le principe général est d’instiller le sérum salé dans la narine du haut (repère pris bébé étant sur le coté). De cette façon le liquide va normalement couler par la narine du bas : l’aspiration va donc se faire en positionnant l’embout dans cette narine.
– Cependant il est fréquent que les narines soient complètement bouchées par le mucus et si l’on observe que le liquide ne s’écoule pas par la narine du bas, il convient bien sur de commencer par la narine du haut. EN FAIT IL FAUT SE FIER AU SIMPLE BON SENS.
– Procédez à ce « lavage du nez » jusqu’à ce qu’il soit bien dégagé et vous pouvez également alterner la position sur le coté de bébé (droite ou gauche) de façon à obtenir un lavage dans les deux sens.
Remarques :
– Il est préférable d’être deux personnes (l’une maintenant bébé et l’autre se concentrant sur l’aspiration)
– L’opération peut être répétée plusieurs fois dans la journée suivant le degré d’encombrement de bébé (trois fois est en général une bonne moyenne). Mais surtout allez-y avec le plus élémentaire des bons sens de façon à ne pas irriter les muqueuses de bébé.
– Enfin n’oubliez jamais que bébé est une personne et qu’il convient de lui expliquer ce que vous allez faire et qu’il ira mieux ensuite
Un grand nombre de nourrissons concernés !
En France, on estime que la bronchiolite touche chaque année près de 30 % des nourrissons (environ 460 000 cas par an). Fort heureusement, seulement, 2 à 3% des nourrissons atteints sont hospitalisés en raison d’une bronchiolite sévère chaque année.
La bronchiolite est une infection aiguë des petites bronches des nourrissons qui survient par épidémies et dont le principal responsable est un virus qui circule majoritairement en France entre le mois d’octobre et le mois de février (virus respiratoire syncytial).
La transmission de ce virus est humaine et facilitée dans les grandes agglomérations par la vie en collectivité (transports en commun,écoles, crèches, hypermarchés, etc..). Grands et petits vont donc être atteints par le virus, mais à des degrés divers. Les nourrissons y sont particulièrement sensibles en raison :
• de la fragilité de leurs défenses immunitaire et ce d’autant qu’ils sont très jeunes car elles ne sont pas encore suffisamment matures.
• de la petite taille de leurs bronches (bronchioles) sujettes à s’encombrer facilement.
Comment la prévenir ?
Il n’y a pas aujourd’hui de vaccin disponible contre le virus responsable, ni de traitement antiviral efficace. Pourtant, la survenue de cette infection devrait pouvoir être prévenue par de simples mesures d’hygiène.
Comment faire ?
Laver:
– les mains des aînés de retour de la crèche ou de l’école
– les mains avant tout soin chez le nourrisson
– le nez du nourrisson avec un mouchoir jetable
– nettoyer régulièrement les objets en contact avec le nourrisson (jeux, tétines…)
Limiter:
– les sorties en lieu public (métro, supermarché) surtout aux heures d’affluence
– les contacts avec les sujets malades dans la famille.
Interdire:
– le tabagisme à la maison.
– les baisers sur la bouche
– l’échange des tétines entre enfants
Prévoir:
– les consultations médicales non urgentes (vaccinations, visites systématiques) aux heures creuses pour éviter les contacts avec les enfants déjà atteints.
L’allaitement maternel est recommandé pour diminuer le risque d’infections chez le nourrisson.
Si mon enfant est atteint, que dois-je surveiller ?
Au début de son évolution, la bronchiolite se manifeste de façon banale par les symptômes d’une rhinopharyngite : nez qui coule ou obstruction nasale, éternuements, toux, fièvre en règle générale peu élevée. Cependant en 2 à 3 jours la toux va s’aggraver et les difficultés à respirer vont apparaitre. La respiration s’accélère et le nourrisson peut faire du bruit en respirant. Tout ceci peut gêner sa capacité à prendre normalement ses biberons, donc à s’alimenter et s’hydrater.
Habituellement, le nourrisson guérit en 8 jours bien que la toux puisse persister plus longtemps (parfois 15 jours).
La bronchiolite est-ce grave ?
La plupart du temps non ; cependant face à une maladie qui touche les plus petits, il est normal de rester vigilant ! Dans la grande majorité des cas, il n’est pas utile de se précipiter aux urgences, l’avis de votre médecin traitant ou de votre pédiatre et la surveillance de l’évolution seront suffisants.
Y a-t-il des bébés à risques ?
Les plus fragiles, en premier lieu les plus jeunes : une attention particulière doit être portée aux bébés âgés de moins de 3 mois, aux anciens prématurés et à ceux déjà porteurs d’une anomalie cardiaque ou respiratoire.
Que faire si Bébé présente les symptômes d’une bronchiolite?
Consulter le médecin traitant ou le pédiatre habituel qui connaissent bien cette maladie. Ils évalueront l’enfant et prescriront de la kinésithérapie respiratoire qui dégage les bronches de Bébé et l’aide à mieux respirer. Le bébé ainsi soulagé peut mieux s’alimenter, boire et dormir. De plus, le kinésithérapeute sait également évaluer l’état respiratoire de Bébé et renseigner le médecin sur l’évolution de la maladie. Il saura également vous aider à prendre en charge l’hygiène du nez de votre enfant.
Que surveiller ?
Si Bébé prend moins de la moitié de la quantité de son biberon habituel sur 3 biberons consécutifs cela signifie qu’il doit fournir des efforts importants sur le plan respiratoire. L’apparition d’autres signes doit également faire consulter un médecin ou à défaut se rendre aux urgences.
• refus d’alimentation
• troubles digestifs : régurgitations inhabituelles, vomissements (notamment lors des efforts de toux).
• changement de comportement
• détérioration de l’état respiratoire
• fièvre élevée supérieure à 38°5, prolongée plus de 2 jours
1. Boire beaucoup et régulièrement
Boire beaucoup, au minimum 1,5 litre par jour, afin que les urines soient moins concentrées : cette attitude représente un des meilleurs moyens d’éviter une cystite. D’autre part, il est important de répartir les boissons tout au long de la journée, et ceci même si la sensation de soif n’est pas présente.
2. Eviter les pantalons serrés et les sous vêtements synthétiques
Le port de pantalons serrés et les sous vêtements synthétiques favorisent la transpiration à l’origine d’une prolifération microbienne pouvant provoquer des infections urinaires.
3. Lutter contre la constipation
Une constipation représente un facteur des cystites récidivantes. En effet, la stagnation des selles au niveau du rectum favorise la prolifération microbienne. Il est important d’adopter un régime équilibré en incorporant plus de légumes verts, de fruits, de fibres, de prendre ses repas à heures fixes et d’avoir une activité physique.
4. Une toilette intime très soigneuse
La toilette intime quotidienne doit être faite, en utilisant de préférence de l’eau et un savon doux. Ne pas utiliser le même gant de toilette pour la vulve et l’anus.
5. Après la selle
Passer le papier de toilette d’avant en arrière pour éviter la présence de germes intestinaux près des voies urinaires.
6. Se laver les mains
Ne pas oublier de se laver les mains régulièrement avec de l’eau et du savon, notamment lorsque vous urinez ou allez à la selle.
7. Uriner régulièrement tout au long de la journée et ne pas se retenir
Uriner régulièrement, entre 4 à 5 fois par jour, régulièrement réparti tout au long de la journée et ne pas se retenir.
8. Uriner après chaque rapport sexuel
Uriner après chaque rapport sexuel permet d’éliminer et d’éviter la prolifération de germes contractés durant les relations sexuelles.
9. Prudence lors des règles
Changer régulièrement de protection durant les règles afin de ne pas favoriser une stagnation microbienne.
La prise de rendez-vous en consultation se fait dorénavant via Doctolib (Doctolib.fr ou l’application)
ou le site sosmedecins95.com et pour cela vous devez posséder un compte Doctolib.
La demande de visite à domicile continue à se faire par téléphone au 01.30.40.12.12.
ou en ligne sur le site sosmedecins95.com avec vos identifiants habituels.